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négoce négoce
Les négoces de bois
sur la voie de la croissance
Le 20 novembre, plus de 150 convives étaient rassemblés au Pavillon Dauphine,
à Paris, lors du traditionnel déjeuner rencontre de la FNBM avec un menu
plutôt copieux : la saga de la reprise des déchets, la formation et les contours
de la nouvelle convention collective.
bâtir le schéma qui permettra de rappeler que les déchets du
BTP peuvent s’insérer dans un cadre de création de valeur et
de recyclage. » La FNBM reste donc plus que jamais mobi-
lisée sur ce sujet avec, en ligne de mire, l’instauration d’un
modèle économique « qui permette d’engager la filière dans
une démarche environnementale indispensable, mais qui
devra s’étaler dans le temps de manière expérimentale, puis
progressive. » À bon entendeur…
Au cœur des discussions, la reprise des déchets. FNBM Cap sur la formation
Tout juste réélu président de la Fédération des négoces Autre sujet d’actualité, le lancement de l’Opco Constructys
de bois et de matériaux, Franck Bernigaud entame en partenariat avec la FFB, la Capeb et la FNTP. Créé il
son second mandat sur les chapeaux de roues y a quelques mois « afin de préparer l’avenir ensemble et
avec de nombreux challenges à relever au cours des pro-
chains mois. Le premier, qui dure depuis bientôt trois ans, marquer notre attachement à nos métiers et à l’apprentis-
concerne la sempiternelle question de la reprise des déchets sage », ce regroupement est désormais opérationnel et per-
qui « pèse sur notre seule profession » depuis janvier 2017, met aux quatre organisations fondatrices de « décliner des
rappelle le président, qui milite encore et toujours pour
proposer un système alternatif à la Responsabilité élar- politiques globales permettant la prise en charge des forma-
gie du producteur (REP) adoptée par le gouvernement :
« Nous continuerons inlassablement à rappeler que la mise tions effectuées par nos entreprises et de dessiner ensemble
en place d’une filière REP de manière didactique, sans préfi-
guration commune et éloignée des contraintes économiques, les contours de ce qui permettra une montée en compétence
aboutira inéluctablement à un renchérissement du prix des de chacune de nos branches. » Après quelques mois de
matériaux, qui pèsera in fine sur le consommateur. C’est par rodage, la nouvelle organisation profitera de l’année 2020
le dialogue et par la collaboration que nous parviendrons à pour mener à bien ses premières actions autour de la mise
en place d’un observatoire des métiers communs pour le
BTP et le négoce, ou d’un rapprochement avec les réseaux
des centres d’apprentissage afin de valoriser les « qualifi-
cations de nos collaborateurs avec un regard conjoint ». De
beaux projets en perspectives pour promouvoir l’appren-
tissage et la formation et, qui sait, susciter de nouvelles
vocations. « La réaffirmation par le gouvernement du rôle
pivot du RGE montre à quel point la formation est la clef
de voûte de la qualité des travaux, de l’obtention des aides
et de l’implication de tous, conclut Franck Bernigaud. Cet
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