Page 16 - BOISmag n°189 - Lecture en ligne jusqu'au 23 janvier
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menuiserie BOISmag Dernière acquisition de l’entreprise, cette machine
dotée de quatre moteurs et de pinces de préhension pour
Deux couches de finition sont appliquées BOISmag le déplacement des pièces a permis à la menuiserie d’aug-
par pistolage manuel. menter sa capacité de production tout en continuant à tra-
vailler en petites séries.
La robotique fait partie intégrante
de l’enseignement de l’école. Des menuiseries bien traitées
16 N° 189 - Novembre-Décembre 2019 - Non loin de là, un second pôle d’usinage permet de façon-
ner les formes spéciales sur une Homag BOFH1 acquise
en 2003. Premier centre CN de l’entreprise toujours en
activité, cette machine moins rapide mais plus flexible per-
met de s’adapter aux différentes demandes des clients. Elle
dispose d’un opérateur dédié et est également utilisée pour
l’usinage des formes spéciales et des portes d’entrée. Enfin,
pour compléter la gamme, la Homag BOFH4, en service
avec une équipe, sert quant à elle au calibrage réalisé sur
des cadres assemblés afin de garantir un équerrage par-
fait. Sans oublier la présence d’une 4 faces Weining pour
l’extraction des parecloses dans les carrelets 3 plis ! Une
fois usinées et mises en bois sur quatre postes dédiés aux
portes d’entrée, ouvrants, dormants et coulissants à levage,
les menuiseries sont acheminées vers l’atelier de finition.
Après un passage par les quatre bacs de flowcoat, dont un
incolore pour le traitement insecticide et fongicide et trois
pour les égaliseurs de teinte, elles sont égrenées puis répar-
ties dans l’une des deux cabines de finition Giardina et Fini-
ture. Chaque cabine accueille six peintres qui travaillent
en deux-huit pour appliquer deux couches de finition par
pistolage manuel, avec un égrenage manuel entre chaque
couche. Place ensuite à la pose des accessoires (petits bois
collés, parecloses sur les ouvrants…), de la quincaillerie,
des joints puis du vitrage, avant que les fenêtres ne soient
palettisées puis expédiées chez les différents clients de la
menuiserie composés à 60 % de professionnels.
Fenêtre sur l’Enstib
Le lendemain, le groupe a pris la direction de la capitale
des Vosges pour une visite guidée de l’Enstib par son direc-
teur, Laurent Bléron. Créée en 1985 dans les locaux d’une
ancienne chocolaterie et ouverte à l’apprentissage depuis
trois ans, elle a permis de former plus de 3 000 étudiants,
dont 189 pour la dernière promotion, qui travaillent
aujourd’hui dans l’ensemble des métiers de la filière, de
la première transformation à l’ameublement, grâce à une
offre de 11 diplômes poursuivant tous les mêmes objec-
tifs : former les futurs cadres de l’industrie du bois,