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menuiserie                           BOISmag        Dernière acquisition de l’entreprise, cette machine
                                                     dotée de quatre moteurs et de pinces de préhension pour
Deux couches de finition sont appliquées    BOISmag  le déplacement des pièces a permis à la menuiserie d’aug-
par pistolage manuel.                                menter sa capacité de production tout en continuant à tra-
                                                     vailler en petites séries.
La robotique fait partie intégrante
de l’enseignement de l’école.                         Des menuiseries bien traitées

      16 N° 189 - Novembre-Décembre 2019 -           Non loin de là, un second pôle d’usinage permet de façon-
                                                     ner les formes spéciales sur une Homag  BOFH1 acquise
                                                     en 2003. Premier centre CN de l’entreprise toujours en
                                                     activité, cette machine moins rapide mais plus flexible per-
                                                     met de s’adapter aux différentes demandes des clients. Elle
                                                     dispose d’un opérateur dédié et est également utilisée pour
                                                     l’usinage des formes spéciales et des portes d’entrée. Enfin,
                                                     pour compléter la gamme, la Homag BOFH4, en service
                                                     avec une équipe, sert quant à elle au calibrage réalisé sur
                                                     des cadres assemblés afin de garantir un équerrage par-
                                                     fait. Sans oublier la présence d’une 4 faces Weining pour
                                                     l’extraction des parecloses dans les carrelets 3  plis ! Une
                                                     fois usinées et mises en bois sur quatre postes dédiés aux
                                                     portes d’entrée, ouvrants, dormants et coulissants à levage,
                                                     les menuiseries sont acheminées vers l’atelier de finition.
                                                     Après un passage par les quatre bacs de flowcoat, dont un
                                                     incolore pour le traitement insecticide et fongicide et trois
                                                     pour les égaliseurs de teinte, elles sont égrenées puis répar-
                                                     ties dans l’une des deux cabines de finition Giardina et Fini-
                                                     ture. Chaque cabine accueille six  peintres qui travaillent
                                                     en deux-huit pour appliquer deux couches de finition par
                                                     pistolage manuel, avec un égrenage manuel entre chaque
                                                     couche. Place ensuite à la pose des accessoires (petits bois
                                                     collés, parecloses sur les ouvrants…), de la quincaillerie,
                                                     des joints puis du vitrage, avant que les fenêtres ne soient
                                                     palettisées puis expédiées chez les différents clients de la
                                                     menuiserie composés à 60 % de professionnels.

                                                      Fenêtre sur l’Enstib

                                                     Le lendemain, le groupe a pris la direction de la capitale
                                                     des Vosges pour une visite guidée de l’Enstib par son direc-
                                                     teur, Laurent Bléron. Créée en 1985 dans les locaux d’une
                                                     ancienne chocolaterie et ouverte à l’apprentissage depuis
                                                     trois ans, elle a permis de former plus de 3 000 étudiants,
                                                     dont 189 pour la dernière promotion, qui travaillent
                                                     aujourd’hui dans l’ensemble des métiers de la filière, de
                                                     la première transformation à l’ameublement, grâce à une
                                                     offre de 11  diplômes poursuivant tous les mêmes objec-
                                                     tifs : former les futurs cadres de l’industrie du bois,
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